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Newsletter – Novembre 2024

RETOUR DES FORMATIONS EN RDC SUR LA GRH A L’ERE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

De septembre à octobre 2024, le MAIN, en collaboration avec l’APROCEC et l’ANIMF, a organisé une série de formations de trois jours dans trois villes (Kinshasa, Goma & Bukavu) de la République Démocratique du Congo (RDC) sur le thème : « la Gestion des Ressources Humaines à l’ère de l’intelligence artificielle ». La formation avait pour objectif d’apporter des connaissances sur la structuration de la G.R.H (Gestion des Ressources Humaines), comme domaine d’activité et fonction à part entière dans les IMF, et d’en dégager les enjeux à l’ère de l’Intelligence Artificielle (I.A).

Au cours des différentes sessions, les participants ont été initiés aux outils, méthodes et techniques de la gestion des ressources humaines d’avant et à l’ère de l’intelligence artificielle pertinents pour la GRH, aux bonnes pratiques pour gérer la transition numérique, et aux compétences nécessaires pour accompagner leurs équipes des IMF face aux changements

Cette initiative a offert aux acteurs de la microfinance de la RDC l’opportunité de renforcer leurs compétences en gestion des ressources humaines.

La première session a eu lieu à Kinshasa du 25- 27 septembre 2024 et a réuni 31 participants issus de 24 institutions de microfinance.

 

La deuxième session a eu lieu à Goma du 23 au 25 Octobre 2024 et a réuni 24 participants venus de 16 institutions.

 

La troisième session a eu lieu à Bukavu du 28 au 30 Octobre 2024 et a réuni 15 participants venus de 6 institutions. 

 

Que ce soit à Kinshasa ou à Goma ou à Bukavu les participants ont eu des échanges très riches et sont repartis très satisfaits de cette formation. 

La diversité des participants a été une occasion unique de partage intense d’expériences entre praticiens. 

Durant les trois jours de formation, différentes thématiques relatives à la GRH ont été abordées. La formation a tourné autour de trois grands axes à savoir : Comprendre la  gestion  des   ressources  humaines (Définition, Acteurs et Activités), leadership et management du changement, les enjeux et défis de la GRH à l’ère de l’intelligence artificielle. Des études de cas concrets ont permis aux participants de mieux comprendre les concepts thérioriques et comment les dits concepts peuvent être appliqués au sein de leur institution. D’une zone à une autre, chaque groupe apporte des idées nouvelles et des perspectives variées à la problématique. 

A la fin de la formation, les participants ont souligné la qualité du contenu, l’engagement des formateurs et la pertinence des exemples donnés au cours de la session. 

Le MAIN est heureux d’avoir permis à 70 professionnels de la RDC de renforcer leurs compétences sur les GRH. 

Témoignage d’un participant à la formation

Je suis KAMBALE SIKULIVALERE Yoyo, le Chargé Administratif et Juridique de la Coopec Bonne Moisson de Goma, l’un des participants à Formation sur : « la Gestion des Ressources Humaines à l’ère de l’intelligence artificielle », organisée par le Réseau MAIN en collaboration avec l’APROCEC et l’AMNIF du 23 au 25 octobre 2024 à Goma. 

De prime abord il sied de remercier sincèrement les organisateurs de la formation. La formation était trop intéressante en ce sens que la bonne gestion des ressources humaines repose sur la mise en place des outils clairs, la mise en place des manuels clairs de gestion des ressources humaines. Il faut bien planifier les ressources humaines, il faut bien gérer la carrière du personnel, il faut bien évaluer le personnel, il faut bien motiver le personnel, il faut bien organiser les entretiens et de bilans de compétence des employés, il faut avoir un bon management sur la gestion des ressources humaines. A notre niveau déjà pour le plan d’affaires 2025-2027, non seulement on a prévu la révision du manuel de gestion des ressources humaines existant, mais aussi la mise en place d’un certain nombre d’outils sur la gestion des ressources humaines surtout avec les logiciels de ressources humaines. 

Et en termes de recommandations au réseau MAIN, il faudra que pour les formations futures que le réseau MAIN envisage une approche sur le suivi des formations déjà suivies pour se rassurer de la mise en application de ces formations organisées.

ECHO D’UN MEMBRE DU MAIN : MUTUELLE ASJD

Lancement de Talento, son nouveau service numérique

La Mutuelle d’Appui et de Soutien aux Jeunes pour le Développement (Mutuelle ASJD) du Togo a franchi une nouvelle étape dans le domaine des services financiers numériques. Le vendredi 13 septembre 2024, elle a officiellement lancé « Talento », une solution de Mobile money accessible via téléphone, sans besoin de connexion Internet. Ce nouveau service vise à faciliter l’accès des membres de la microfinance à une gamme étendue de prestations bancaires digitales.

Grâce à Talento, les clients peuvent désormais consulter leur solde, accéder à leurs relevés de compte, effectuer des dépôts et des retraits, rembourser des crédits, simuler de nouvelles demandes de prêts, suivre l’évolution de leurs crédits en cours et payer leurs factures, le tout via les plateformes de Flooz et TMoney.

Cette initiative de l’ASJD répond à un besoin croissant d’inclusion financière, en particulier dans les zones rurales et semi-urbaines où l’accès aux services bancaires traditionnels reste limité.

Le directeur général de la mutuelle ASJD a souligné que ce projet a débuté en 2022 et que des mesures ont été prises pour garantir la sécurité des transactions.

« Aucun agent de l’ASJD ne vous demandera d’envoyer de l’argent sur votre compte avant de bénéficier d’un service. C’est une mesure importante pour protéger nos clients des arnaques fréquentes dans le secteur du Mobile money », a-t-il précisé.

Le service Talento se distingue par sa simplicité d’utilisation et ses nombreux avantages. Il permet non seulement de réduire les frais de déplacement liés à la nécessité de se rendre physiquement aux guichets, mais aussi de gagner un temps précieux.

« Avec la mutuelle ASJD, votre compte est vraiment dans votre poche. Je vous invite à expérimenter ce service », a encouragé le directeur général, vantant l’accessibilité du système.

Un client de la mutuelle, M. Sonhaye, a témoigné des bénéfices de cette innovation : « Actuellement, si vous êtes malades de pauvreté et de souffrance, allez vers les microfinances. Et la microfinance que je connais le mieux, c’est la Mutuelle ASJD ». Il a exprimé sa satisfaction quant à la praticité et la simplicité du service, soulignant que Talento allège les procédures souvent fastidieuses des guichets bancaires traditionnels.

En plus des services de Mobile money, Talento propose une offre diversifiée comprenant le Mobile banking, le Web banking et le SMS banking. Cette pluralité de services permet à la mutuelle d’accompagner efficacement ses clients dans leur quotidien financier, tout en renforçant leur autonomie dans la gestion de leurs ressources.

Avec ce lancement, la Mutuelle ASJD réaffirme sa volonté de démocratiser l’accès aux services financiers au Togo, tout en renforçant la confiance des utilisateurs dans les solutions numériques pour répondre à leurs besoins.

Source: Mutuelle ASJD 

POURQUOI LA FINANCE INCLUSIVE DOIT ETRE AU CŒUR DE LA REPONSE CLIMATIQUE

À l’approche d’une semaine importante, celle de l’Assemblée générale des Nations Unies, et de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), l’agenda climatique mondial est marqué par d’intenses discussions sur la question des financements. Toutefois, la question de savoir qui a accès à ces financements est quasiment absente du débat.

La nécessité de faire parvenir les financements à ceux qui sont les plus affectés par le changement climatique est pourtant largement admise. Elle est au cœur des discussions sur les pertes et préjudices, comme du discours prononcé par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement. Il y a souligné qu’il était « honteux que les plus vulnérables […] luttent désespérément pour faire face à une crise climatique qu’ils n’ont pas contribué à créer » et affirmé que « le système financier mondial doit faire partie de la solution pour le climat ». Ce point a aussi été un élément clé des négociations lors des COP qui se sont succédé depuis la création du Mécanisme international de Varsovie relatif aux pertes et préjudices, en 2013.

Le monde entier réclame haut et fort que davantage de fonds destinés à la lutte contre le changement climatique aident les pays à revenu faible et intermédiaire, qu’ils financent l’adaptation et qu’ils aillent directement à ceux qui en ont le plus besoin. Cependant, le monde est loin de la concrétisation de cette ambition. Si 4 800 milliards de dollars ont été consacrés à l’action climatique, 75 % de ce montant a été investi dans des pays à revenu élevé et on estime que moins de 10 % est parvenu aux échelons locaux.

La solution serait pourtant à notre portée. Dans un récent rapport du CGAP, nous démontrons que la finance inclusive peut être le moyen le plus efficace de distribuer les fonds climatiques au plus près des populations et de permettre une transition juste ainsi qu’une action climatique véritablement mondiale.

La finance inclusive peut être le moyen le plus efficace de distribuer les fonds climatiques au plus près des populations et de permettre une transition juste ainsi qu’une action climatique véritablement mondiale.

 Les services financiers sont l’instrument essentiel de toute action climatique que quiconque souhaiterait entreprendre. Les produits d’épargne et de crédit permettent aux individus d’investir dans des technologies plus propres, d’adopter des pratiques plus durables et de construire des moyens de subsistance plus résilients. Les remises migratoires et les prestations versées par les pouvoirs publics sont indispensables pour aider les ménages à faire face aux chocs climatiques et à éviter des stratégies de survie néfastes. Les produits d’assurance améliorent la gestion des risques, débloquent des investissements dans les moyens de subsistance et aident les personnes touchées à reconstruire leur vie après une crise.

A contrario, sans accès à des services financiers, les personnes affectées par le changement climatique ne peuvent pas anticiper ou affronter les chocs et s’en relever, ni s’adapter pour renforcer leur résilience et améliorer leurs moyens de subsistance. Il est donc essentiel que ces services soient accessibles à tous ceux qui subissent les effets du climat, en particulier les personnes plus particulièrement vulnérables qui vivent dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Cette nécessité a été soulignée dans notre publication par le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, et par Sa Majesté la reine Máxima des Pays-Bas, mandataire spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le financement inclusif du développement. Ils ont ainsi déclaré que « la finance inclusive est un outil précieux et crucial pour faire en sorte que le financement de la lutte contre le changement climatique parvienne jusqu’aux plus vulnérables et leur donne les moyens d’agir […] et compte tenu de l’ampleur et de la fréquence croissantes des chocs climatiques, le moment est venu d’agir ensemble pour faire de la finance accessible à tous la pierre angulaire de la lutte contre le changement climatique ».

La finance inclusive est un système mature, à faible risque et à fort impact, dont les bailleurs de fonds pour le climat devraient tirer parti.  C’est déjà un écosystème bien établi, qui transfère efficacement et en toute sécurité des flux importants provenant d’investisseurs à impact, de fonds intermédiaires et d’institutions de financement du développement vers les populations défavorisées par l’intermédiaire d’établissements financiers rigoureusement réglementés. Les prestataires de services financiers inclusifs entretiennent des relations avec les communautés à faible revenu, ils ont une connaissance approfondie des besoins des clients et savent comment y répondre grâce à des solutions financières adaptées. Ils disposent également de contrôles internes solides pour éviter une mauvaise affectation ou une mauvaise utilisation des fonds et sont strictement supervisés par les régulateurs bancaires. Cela leur permet de répartir les capitaux de manière efficace et efficiente, là où ils sont le plus nécessaires.

Cela fait des dizaines d’années que ces prestataires inclusifs accomplissent cette mission à grande échelle. La révolution de l’argent mobile en est un exemple : en 2012, il y avait 30 millions d’utilisateurs actifs de l’argent mobile dans le monde, mais aujourd’hui ce sont 1,8 milliard de comptes qui brassent 1 400 milliards de dollars par an. Et la plupart de ces comptes sont détenus par des utilisateurs à bas revenu et hors du système bancaire.

En outre, comme en témoignent de nombreuses évaluations, les prestataires de la finance inclusive ont fait la preuve de leur capacité à servir efficacement les bas revenus et à produire des résultats positifs. En revanche, actuellement, le déblocage du financement climatique destiné aux pays à revenu faible et intermédiaire est compliqué, avec des montants de transaction importants et des processus de décaissement interminables. Ainsi, le taux de décaissement de l’aide au développement liée à l’adaptation n’est que de 59 %, contre 91 % pour l’aide publique au développement en général. Le Fonds vert pour le climat et d’autres bailleurs de fonds sont régulièrement critiqués pour la lourdeur de leurs processus, qui prennent souvent cinq ans ou plus avant que l’argent soit versé.

Les prestataires de services financiers inclusifs ont un rôle primordial à jouer dans l’élargissement de la base de l’action climatique à chacun des huit milliards d’habitants de la planète. Ils offrent la solution la plus efficace pour convertir de gros montants de financement climatique en petites sommes qui arrivent directement aux ménages démunis, avec une évaluation des risques supplémentaires relativement limitée et des délais d’exécution rapides.

Les prestataires de services financiers inclusifs ont un rôle primordial à jouer dans l’élargissement de la base de l’action climatique à chacun des huit milliards d’habitants de la planète. Ils offrent la solution la plus efficace pour convertir de gros montants de financement climatique en petites sommes qui arrivent directement aux ménages démunis.

Enfin, la finance inclusive peut aussi contribuer à réduire le déficit de financements climatiques à l’échelle mondiale. Elle a fait ses preuves en matière de mobilisation de capitaux privés pour le développement, en transformant en 30 ans seulement un secteur autrefois piloté par des ONG et axé sur des subventions pour en faire aujourd’hui une industrie commerciale de grande envergure.  Le montant total des prêts accordés par des prestataires de finance inclusive dans le monde excède à présent 180 milliards de dollars par an.

Il est temps que la finance inclusive soit au premier plan de l’agenda climatique. Dans le cadre des négociations mondiales sur le financement du climat, la question de savoir comment atteindre les personnes les plus affectées et renforcer leurs capacités doit être au centre des préoccupations. La finance inclusive est un moyen puissant de garantir que l’action climatique peut bénéficier à chaque habitant de notre planète en proie au réchauffement du climat.

https://www.findevgateway.org/fr/blog/2024/10/voici-pourquoi-la-finance-inclusive-doit-etre-au-coeur-de-la-reponse-climatique

Formation sur : Les impacts environnementaux négatifs et les pratiques agroécologiques

Télécharger ici la fiche d’inscription

Comment inscrire un participant ?

Seules les inscriptions en ligne sur la plateforme avant le 24 Octobre 2024. seront acceptées.

  1. Télécharger la fiche d’inscription à remplir.
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp  https://webapp.mainnetwork.org/  
  3. Dans le menu Profil, identifier la formation « AGROECOLOGIES  dans la liste des Evènements à venir et cliquez sur s’inscrire
  4. Remplir le formulaire et valider l’inscription. 
  5. Dans le menu Formation l’onglet AGROECOLOGIES vous pouvez faire le suivi de votre participation (gestion de plan de vol, demande de remboursement…)

Besoin d’information ou d’assistance pour l’inscription ? :

+228 91 09 01 96 (WhatsApp uniquement) / main@mainnetwork.org 


ANNONCE DE LA FORMATION

Dans le cadre de son programme de renforcement des capacités,  le réseau MAIN organise au Togo une formation sur « les impacts environnementaux négatifs et les pratiques agroécologiques ».

Les principaux paradigmes économiques qui ont émergé au fil du temps ont souvent minimisé le rôle de l’agriculture dans le développement économique. Cette dévaluation a été exacerbée par les théories économiques du développement, notamment celles des structuralistes. Ces théoriciens accordaient à l’agriculture un rôle central, tout en cachant les réalités d’une économie de subsistance et d’un sous-emploi chronique. Cette vision ambiguë de l’agriculture a persisté malgré des contre-exemples tels que la Nouvelle-Zélande, un pays qui a fondé son développement sur l’agriculture sans remettre en question cette vision. De plus, cette perspective a été renforcée par la perception de la détérioration des termes de l’échange.

L’agriculture a progressé grâce à la révolution verte, qui a introduit des techniques agricoles modernes (l’utilisation par exemple de pesticides ou de machines-outils modernes). Cependant, ces avancées ont eu des conséquences environnementales néfastes. 

Le train de réchauffement climatique prend toujours plus de vitesse et tout doit être tenté pour le ralentir. L’apparition de nouveaux modèles qui apportent de la résilience aux écosystèmes comme aux personnes est donc une source d’espoir pour tous. 

Le changement climatique se fait sentir sous différentes formes telles que des conditions météorologiques extrêmes, la pénurie d’eau, la fonte des icebergs, etc. IL est donc impératif de développer une économie à faibles émissions de carbone.

Investir dans l’agriculture est considéré comme l’une des méthodes les plus efficaces pour lutter contre la pauvreté par rapport à d’autres initiatives. Cependant, pour que cela fonctionne efficacement, il est essentiel de garantir le désenclavement des régions trop isolées, d’assurer l’accès à des marchés performants pour les petits producteurs, de fournir des technologies modernes pour augmenter la productivité et de mettre à disposition tous les éléments nécessaires à la production, tels que la terre, l’eau et les crédits.

L’agroécologie est une approche qu’utilisent les fonctionnalités des écosystèmes pour concevoir des systèmes de production agricoles. Elle vise également à réduire les impacts environnementaux négatifs tout en maintenant ou en améliorant la production agricole.

Objectifs de la formation :

L’objectif de la formation est de renforcer les compétences des cadres des IMF afin de leur permettre d’apporter des appuis techniques dans le domaine de l’agroécologie aux producteurs et de développer des produits financiers verts adaptés à l’agroécologie.

 

Résultats attendus :

A l’issue de la formation, les participants seront capables de:

  1. comprendre et de maitriser les principes de l’agroécologie ; 
  2. concevoir des supports pour faciliter la diffusion des techniques et pratiques adaptées aux besoins des producteurs de leurs zones d’intervention respectives ; 
  3. gérer les risques et les opportunités vertes
  4. contribuer à la mise à l’échelle de l’agroécologie à travers le développement de produits financiers verts.

 

Cible de la formation :

Le public cible attendu à cette formation est constitué des personnes suivantes : Directeurs généraux, Directeurs centraux, Responsable des opérations, Gestionnaires de portefeuille, etc.

Durée et lieu de formation

La formation se déroulera du 27- 29 Novembre 2024 à Lomé au Togo.

Contenu de la Formation :

Les thèmes suivants seront abordés au cours de la formation:

  • Evolution des concepts agricoles
  • Historique, principes et définitions de l’agro écologie
  • Origine du Green Index et dimension 7 des NUGPSE
  • Différents domaines des pratiques agroécologiques 
  • Transition agroécologique et vulnérabilités 
  • La transition agroécologique : une opportunité pour les IMFs 
  • Le développement de produits financiers verts pour soutenir la transition agroécologique: cas de l’UBTEC/Naam

Dispositions pratiques pour les membres de MAIN :

  1. Nous vous prions d’organiser vous-même votre déplacement sur Lomé. Les frais relatifs à vos billets d’avion vous seront remboursés par le MAIN par virement bancaire sur présentation de justificatifs (souche de billet, facture du billet, carte d’embarquement, coordonnées bancaires de l’institution).
  2. Le MAIN remboursera le billet d’avion pour un montant maximum de  500 USD. Au-delà de ce montant l’institution supporte (paye) la différence.
  3. Le remboursement des frais relatifs au billet d’avion pour les internationaux est soumis à la présentation obligatoire de toutes les pièces justificatives (souche du billet d’avion, facture originale si le MAIN doit rembourser le montant total, photocopie de la facture si remboursement partiel, cartes d’embarquement).
  4. Le MAIN couvrira entièrement vos frais d’hébergement et de Restauration.
  5. Les frais d’inscription à votre charge sont de  200 000 FCFA à payer à l’inscription au MAIN pour les nationaux membres du MAIN, 250 000 FCFA  pour les nationaux non membre de MAIN et  450 000 FCFA pour les internationaux membres de MAIN.
  6. Date limite des inscriptions : 24 Octobre 2024

Le nombre de places étant limité, ce qui signifie que seuls seront retenus les candidats qui s’inscriront avant la date limite.

NB :

  • Vous serez pris en charge par le MAIN (pour les internationaux membres de MAIN) à partir du 26 – 30 Novembre 2024 exclu (check-out time de l’hôtel 11h). Tous ceux qui arriveront avant ou partiront après se prendront eux-mêmes en charge pour les jours supplémentaires.
  • Seules les candidatures des membres en règle par rapport aux cotisations annuelles seront retenues.

 

Visite d’échanges 2024

Dans le cadre de ses activités, le réseau MAIN financera une visite d’échanges Internationale en Afrique pour ses membres. C’est dans ce cadre que s’inscrit le présent appel à candidature à l’endroit des SFD/ IMFs aux conditions ci-dessous :

1- Conditions de la visite et d’éligibilité
  • La visite doit être effectuée en Afrique au sein d’une Institution de Microfinance
  • La durée de la visite devra être de 07 jours maximum inclus les jours de voyage
  • La mission devra s’effectuer avant le 31 Décembre 2024
  • Etre à jour de ses cotisations vis-à-vis du MAIN
  • Etre un membre actif du MAIN
  • Avoir envoyé au MAIN pour publication les factsheets des 03 dernières années (2021, 2022 et 2023)
  • Avoir signé le pacte de transparence
  • Présenter un dossier de candidature avec les termes de références de la visite d’échange
  • Un rapport devra être produit et transmis au MAIN dans un délai de 7 jours maximum à compter du dernier jour de la visite. 
2- Eléments des termes de référence (TDR)
  • La problématique de la visite
  • Les approches de solutions déjà entreprises au sein de l’institution pour résoudre le problème ou répondre au(x) besoin(s) exprimé(s).
  • La justification de la nécessité de la visite d’échanges
  • Les attentes de la visite d’échange
  • Le nom de l’institution d’accueil retenue
  • Le budget détaillé de la mission
  • Les personnes au sein de votre Institution qui participeront au voyage (Max 5 personnes). (précisez leur fonction)
  • La date retenue pour la visite
3- Dossiers de candidature 
    • TDR de la visite (avec les éléments mentionnés au point 2)
    • Rapports d’activités le plus récent (2023) ainsi que les états financiers certifiés 2023

NB :

Comment Transmettre le dossier de candidature ? : 

  1. Compresser les éléments du dossier de candidature en un fichier ZIP
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp  https://webapp.mainnetwork.org/  ;
  3. Allez au menu Transfert de documents, sélectionner Visite d’échanges 2024 dans la liste déroulante ;
  4. Sélectionner votre dossier de soumission zipper et valider.

Pour toutes informations complémentaires contacter le secrétariat au + 00228 22-21-47-57 ou à main@mainnetwork.org

Date limite de dépôt de candidature : 27 Septembre 2024

4- Calendrier

Le calendrier indicatif à respecter sera le suivant :

Etape

Date limite

Réception des propositions

27 Septembre 2024

Annonce de l’institution retenue

04 Octobre 2024

Date limite de la réalisation de la Visite

12 Décembre 2024

Envoi du rapport de la mission au MAIN

20 Décembre  2024

 

Newsletter – Septembre 2024

Témoignage de l’impact de la formation sur la TES d’une institution membre de MAIN

Les évènements extrêmes climatiques et météorologiques liés au changement climatique ou son impact sur les ressources naturelles peuvent avoir des effets directs sur l’économie réelle : ce sont les risques physiques. Ils peuvent causer des perturbations opérationnelles majeures dans les entreprises et/ou des dommages aux ménages exposés et menacer ainsi leur capacité à rembourser leur dette ce qui impacte ensuite le secteur financier.

C’est fort de cela que dès 2017, la Fondation Terre Solidaire (FTS) et le réseau MAIN ont réfléchi au rôle que pourrait avoir la microfinance en Afrique face au changement climatique. Au cours de la 4ème édition de la Semaine Africaine de la Microfinance (SAM, Ouagadougou – oct. 2019), le MAIN a organisé avec la SIDI un atelier portant sur les articulations à établir entre microfinance et TES. A la suite de ces échanges, le MAIN a inscrit dans sa stratégie (2020-2023), la promotion de la TES qui constitue le fil conducteur de ce projet.

Après les trois années de mise en œuvre du projet, il s’avère important pour le réseau MAIN de faire le suivi auprès des membres pour s’assurer de l’impact positif du projet, non seulement sur les institutions de microfinance, mais également et surtout sur  les bénéficiaires finaux du projet. 

Henry MUZALIWA HABIMANA – Gérant de la COOPEC AKIBA YETU

C’est ainsi qu’en marge de la Conférence Nationale de la Microfinance en  RDC, la MAIN a eu un entretien avec Henry MUZALIWA HABIMANA (HMH)  Gérant de la COOPEC AKIBA YETU basé à Goma.

Suivons les échanges entre le MAIN et le Gérant de la COOPEC Akiba Yetu.

MAIN : Bonjour M. le Gérant. Est-ce que vous pouvez vous présenter et présenter brièvement votre Coopec s’il vous plait ?

HMH : Bonjour Monsieur le Directeur. Je suis Henry MUZALIWA HABIMANA, Gérant de la COOPEC AKIBA YETU et Point Focal de l’Association Professionnelle des Coopératives d’Epargne et de Crédit (APROCEC) au Nord Kivu. La COOPEC AKIBA YETU est une institution de microfinance à forme coopérative oeuvrant à Goma dans la province du Nord Kivu depuis 2008. Elle est agréée par la Banque Centrale et  enregistre au 30 Juin 2024  un total bilan de 6 200 000 USD avec un encours de crédit de 4 500 000 USD. 

MAIN : Merci Monsieur le Gérant. Est-ce que vous pouvez nous dire ce que la formation sur la Transition Ecologique et Sociale (TES) que vous avez suivie à l’UCAC en marge de votre programme de Master vous a apporté ?

HMH : Merci beaucoup Monsieur le Directeur. Je glorifie Dieu pour ma rencontre avec le MAIN et je félicite le MAIN qui encadre les praticiens du secteur de la microfinance et particulièrement pour cette opportunité qui m’avait été donnée pour suivre la formation du Master en management des institutions  de microfinance au Cameroun. Pour ce qui est de la formation sur la TES, personnellement j’ai mis en pratique les connaissances  que j’ai reçues lors de la session. Cela m’a permis de mettre en place deux produits verts. Le produit qui a été développé spécifiquement après la formation s’appelle « Jiko Bora » en swahili, ce qui signifie en français « Cuisine Saine ». Jiko Bora est un produit vert financier et non financier qui permet de lutter contre le réchauffement climatique, mais également  de protéger l’environnement. C’est un produit développé juste après la formation. Il consiste à mobiliser la population de Goma et du nord Kivu à abandonner l’usage du bois de chauffe et des feux de braises et les remplacer par le  Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL). C’est un produit qui marche très bien et l’institution gagne beaucoup sur ce produit et tire aussi beaucoup d’avantage. Pour cela je dis merci au Réseau MAIN

MAIN : Merci  M. le Gérant. Est-ce que suite à ce produit que vous avez développé, vous avez pu mobiliser ou sensibiliser vos membres sur ce dernier ? Quelle a été l’appréciation de vos membres par rapport à ce produit nouveau que vous aviez mis en  place

HMH : Je pense que vous-même vous avez suivi la vidéo que nous avons projetée à l’occasion de la Conférence Nationale de la Microfinance en RDC. Les membres de la COOPEC AKIBA YETU apprécient beaucoup ce produit qui leur permet d’économiser d’emblée, non seulement le sac de braises étant très couteux par rapport à l’usage du GPL, mais aussi le GPL procure un mode de cuisson qui est très propre. C’est ainsi que la tendance est de quitter la cuisson avec les braises à la cuisson au GPL. Cela réduit sensiblement leurs dépenses. Avant la formation nous finançons le commerce des braises mais depuis lors nous ne finançons plus. Nous finançons le commerce du GPL et c’est très important et apprécié par tous les membres de la COOPEC AKIBA YETU. Aujourd’hui nous comptons plus de 300 crédits à ce jour. Nous glorifions Dieu pour ça et cela nous ramène une forte clientèle et les membres comprennent que la COOPEC AKIBA YETU n’est pas figée sur les produits traditionnels. Nous avons innové avec ce nouveau produit et cela contribue à la protection de notre parc national de Virunga et du parc national de Kahuzi-Biega qui sont proches de Goma.

MAIN : Merci M. le Gérant. Votre mot de fin

HMH : Je voulais inviter tous ceux qui suivent des formations du MAIN à toujours les mettre en pratique. Il y a beaucoup à gagner. Par exemple pour la COOPEC AKIBA YETU quand nous avons mis en place ce produit ça a attiré beaucoup de partenaires, je veux parler du Pnud, à travers un projet de UNCDF qui nous a octroyé des subventions pour le produit Jiko Bora. Le PNUD même nous a octroyé une autre subvention à travers le Projet « Actif 2 » qui a permis d’ouvrir une agence dans une zone très reculée appelée « Katindo » .  J’invite alors tout le monde à mettre en application les formations suivies  au MAIN et c’est très important pour nos institutions de microfinance.

MAIN : Merci M. le Gérant, à bientôt.

Participation du MAIN à la troisième édition de la Conférence Nationale de la Microfinance en RDC

Du 22 au 24 Juillet 2024, l’Association Nationale des Institutions de Microfinance (ANIMF) et l’Association Professionnelle de Coopératives d’Epargne et de Crédit (APROCEC), ont organisé la troisième édition de la Conférence Nationale de la Microfinance à Pullman Hôtel de Kinshasa. Ce moment privilégié d’échanges et de partage d’expériences entre les acteurs de la microfinance, de sensibilisation du Gouvernement et de différents partenaires sur le rôle et la place de la microfinance dans le développement inclusif du pays a bénéficié de l’appui de la Banque Mondiale à travers son projet TRANSFORME. La conférence avait pour thème centrale « la microfinance à l’ère du changement climatique : enjeux et perspectives » et a réuni plus de 200 participants venant du secteur de la finance inclusive, des autorités étatiques, des partenaires techniques et financiers et des Experts internationaux. Plusieurs thèmes ont meublé la rencontre. Entre autres on peut citer : la problématique de l’inclusion financière à l’ère de la digitalisation, la microfinance verte une contribution réelle à la lutte contre le changement climatique, défis de la viabilité et de la pérennité d’une IMF dans un contexte de changement climatique, promotion de l’agriculture intelligente en utilisant les NTIC, la place des Fintech dans l’amélioration de l’offre des services financier digitaux, promotion de l’inclusion financière par l’éducation financière des jeunes, etc…

En marge de cette conférence nationale de la microfinance, les deux associations professionnelles ont procédé à la remise du diplôme professionnel en Microfinance, « Responsable d’agence » aux lauréats. Trente-trois (33) récipiendaires ont obtenu leurs diplômes Professionnels « Responsables d’Agence » dans le cadre de la formation organisée par le réseau MAIN en collaboration avec l’Association Professionnelle des Coopératives d’Epargne et de Crédit (APROCEC) et l’Association Nationale des Institutions de Microfinance (ANIMF) en République Démocratique du Congo. La cérémonie de remise des diplômes a été présidée par le Directeur Exécutif de MAIN. Dans son intervention, le Directeur de MAIN a d’abord présenté l’objectif de cette formation qui est de permettre aux participants d’exercer de manière professionnelle le métier de Responsable d’agence en leur apportant une compréhension globale du fonctionnement d’une agence ainsi qu’une expertise pointue sur les opérations techniques inhérentes à ce poste de responsable d’agence. Ensuite, il a présenté le public cible concerné par la formation ainsi que les conditions d’obtention du diplôme et a fait un bref aperçu sur le parcours de la formation à travers les différentes unités de formation que comporte ce diplôme. Enfin, il a exhorté les IMF à inscrire massivement leur personnel dans ce programme diplômant organisé en partenariat avec l’Ecole Supérieure de Banque de Paris. Il a félicité les récipiendaires et leur a rappelé le professionnalisme dont ils doivent désormais faire preuve dans l’exercice de leur fonction.

La Formation de Master en management des institutions de Microfinance à l’UCAC en 2024

Dans le cadre de son programme de renforcement des capacités des acteurs de la finance inclusive, le réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network) a organisé du 05 au 24 Août 2024 la formation des cadres sur le management des institutions de microfinance en partenariat avec l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC) au Cameroun (Yaoundé). La formation a réuni vingt-sept (27) participants (22 Hommes & 05 femmes) venus de 9 pays et de 23 institutions de microfinance.

Les cours ont porté sur différentes thématiques tels que la gouvernance, la performance sociale et environnementale, la digitalisation, la gestion des ressources humaines, la comptabilité des IMFs, la transition écologique et sociale, l’éthique, le plan d’affaires, l’audit et le contrôle, la gestion du crédit, la gestion des risques, les systèmes d’information et de gestion, la réglementation, la digitalisation des chaines de valeurs agricoles, etc. A la fin de chaque module de formation, les participants ont évalué le contenu du cours, la manière dont l’enseignant l’a délivré et la pertinence du cours par rapport à leur travail dans leur institution. Les participants de l’atelier 2 (Deuxième année de formation) ont soutenu leur avant-projet de mémoire sur différentes problématiques du secteur telles que la viabilité des IMF, l’autonomisation des femmes, la digitalisation, la gestion de la performance sociale et environnementale, etc.

A la clôture de cette 18ème édition, le coordonnateur du programme ainsi que le Directeur du MAIN ont donné des consignes sur les mémoires des participants ainsi que sur les thèmes à choisir. Le Directeur du MAIN a rappelé la nécessité pour les participants de finir le programme dans un délai de 3 ans conformément à la fiche d’engagement signée par leurs dirigeants respectifs. Il a également encouragé les participants pour leur assiduité au cours des trois semaines et leur a recommandé de redoubler d’ardeur pour finir en beauté le cursus pour l’obtention du diplôme. Il a fini en annonçant que 2025 sera l’année de remise officielle des diplômes et a exhorté les participants à participer massivement à cet évènement solennelle qui marque la fin de leur cursus de Master professionnelle en management des IMFs. Le coordonnateur du programme le Prof Jean Robert KALA a conclu en remerciant le MAIN, les enseignants, le personnel de soutien ainsi que les participants pour leur contribution respective au bon déroulement de la session. La cérémonie de clôture a pris fin par la remise des attestations aux participants.

La Banque mondiale va accélérer l’inclusion numérique de 180 millions de personnes en Afrique de l’Est et australe

Un nouveau programme est en passe de transformer le paysage numérique en Afrique de l’Est et australe. D’ici 2032, plus de 180 millions de personnes bénéficieront d’un développement considérable de l’accès à internet et de l’utilisation inclusive des services numériques.

La numérisation est l’un des leviers les plus puissants dont nous disposons aujourd’hui pour éradiquer la pauvreté sur une planète vivable. Pourtant, la région de l’Afrique de l’Est et australe connaît le rythme de développement numérique le plus lent au monde : en 2023, le haut débit n’était accessible qu’à 64 % de la population et 24 % seulement des habitants utilisaient internet. La région a besoin d’une plus grande intégration pour accélérer la numérisation, car celle-ci se nourrit d’économies d’échelle et d’effets de réseau qui s’étendent souvent au-delà des marchés et des frontières.

Le programme de numérisation inclusive en Afrique de l’Est et australe (ou IDEA selon son acronyme en anglais) dispose d’une enveloppe de 2,48 milliards de dollars financés par l’Association internationale de développement (IDA)* et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Son objectif est de rassembler 15 pays et communautés économiques régionales afin de relever des défis communs : une couverture en internet restreinte par le manque d’infrastructures, une faible utilisation due au coût élevé des connexions et du matériel, des compétences numériques limitées ou encore l’absence de systèmes d’identification numérique nécessaires aux transactions en ligne.

« L’IDEA est un programme global qui permettra à des centaines de millions d’Africains de prendre part et contribuer activement au développement des économies numériques de la région. Cette initiative souligne l’importance cruciale des partenariats entre secteurs public et privé pour favoriser une croissance économique durable », déclare Victoria Kwakwa, vice-présidente régionale de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe.

Le programme IDEA sera mis en œuvre en plusieurs phases, sur une période de huit ans, et ciblera initialement les pays dont le taux d’accès au haut débit est inférieur à 50 %. L’Angola, la République démocratique du Congo et le Malawi sont concernés par la première phase, ce qui permettra à plus de 50 millions de personnes d’avoir accès à de nouvelles liaisons plus performantes au haut débit. D’autres pays et organismes régionaux devraient participer aux étapes suivantes en fonction de leur éligibilité et de leur état de préparation. Le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) pilotera la coordination régionale et facilitera le partage d’expériences et d’enseignements entre les pays participants.

« Le programme IDEA aidera les pays participants et les États membres du COMESA à améliorer les infrastructures et les compétences numériques pour stimuler un usage productif de la numérisation en faveur de la croissance économique et de sociétés inclusives, ouvrant ainsi la voie au développement du commerce de services numériques et d’un marché numérique régional dynamique. Compte tenu de l’évolution rapide et de la nature transversale du secteur, le COMESA entend mettre l’accent sur le recueil des enseignements à tirer et des résultats, ainsi que sur le partage d’outils pratiques à l’échelle de toute la région afin d’aider les pays à exploiter pleinement les avantages de l’économie numérique », précise Chileshe Mpundu Kapwepwe, secrétaire générale du COMESA.

Le programme IDEA s’articule autour de trois piliers techniques : l’extension du haut débit et la sécurisation de l’hébergement des données afin que la population puisse accéder à un internet de qualité, fiable et abordable ; le déploiement d’une infrastructure publique interopérable et des garanties numériques nécessaires pour promouvoir une utilisation sûre et fiable des technologies et des services numériques ; le développement d’applications, de services et de capacités numériques globales, à même d’inciter à un usage productif des technologies numériques et d’avoir un impact potentiel important sur les activités économiques et sociales. Le programme vise en particulier à mobiliser les investissements du secteur privé et à tirer parti des économies d’échelle régionales, à encourager la promotion des opportunités économiques pour les femmes et à favoriser l’égalité des sexes dans le paysage numérique, ainsi qu’à maximiser les co-bénéfices climatiques compte tenu de l’exposition de la région aux dérèglements du climat.

Un quatrième pilier sera axé sur la gestion de projets et le renforcement des capacités pour soutenir la mise en œuvre, la production de connaissances et la coordination régionale. Chaque pilier offre tout un éventail d’options, permettant ainsi aux pays de sélectionner des activités en fonction de leurs priorités, de leur état de préparation, d’un environnement plus ou moins porteur et des ressources disponibles.

L’IDEA contribuera à une croissance économique durable grâce aux économies de coûts et aux gains d’efficacité et de productivité qui seront favorisés à long terme par une plus large adoption du numérique par les citoyens, les entreprises et les gouvernements de la région.

L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA est l’une des principales sources d’aide pour les 75 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Depuis 1960, l’IDA a mobilisé 552 milliards de dollars en faveur de 115 pays. Au cours des trois dernières années (ex. 2021-23), le volume moyen de ses engagements annuels s’est établi autour de 36 milliards de dollars, dont 75 % environ sont destinés à l’Afrique.

Source :

https://ida.worldbank.org #IDAworks

https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2024/06/27/world-bank-to-accelerate-digital-inclusion-for-180-million-people-across-afe-eastern-and-southern-africa

Evènements à venir
  1. Formation diplômante, Ines Ruhengeri, septembre 2024, Rwanda
  2. Diplôme professionnel en Microfinance (chargé de clientèle & Responsable d’agence), Septembre 2024,
  3. Gestion des ressources humaines à l’ère de l’intelligence artificielle, Septembre 2024, RDC
  4. Impacts environnementaux négatifs et pratiques agroécologiques, Octobre 2024, Togo
  5. Stratégies environnementales, Novembre 2024, Ethiopie

TDR – Étude de faisabilité pour la mise en place d’une entité de prestation de services au sein du Réseau MAIN

 

Termes de références 

Étude de faisabilité pour la mise en place d’une entité de prestation de services au sein du Réseau MAIN

 

Contexte général et justification

Le réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network) est une Association internationale à but non lucratif créée en 1995 à Abidjan par l’initiative de plusieurs institutions possédant une longue expérience dans la microfinance et/ou la promotion des micro-entreprises en Afrique. 

 

Au 31 Décembre 2023, le MAIN compte 133 membres dans 26 pays d’Afrique et d’Europe. Le MAIN regroupe en son sein des Institutions de Microfinance (IMF), des réseaux nationaux, des ONG travaillant dans la microfinance, des coopératives, des banques, et des organismes « ressources » (universités, investisseurs sociaux). 

 

Le réseau MAIN a pour mission de contribuer au renforcement des capacités des institutions de financement de proximité par la mise en place d’un programme Africain de promotion et de consolidation de la finance inclusive dans un processus de développement économique, social et environnemental du continent. Le réseau MAIN inscrit sa mission au cœur d’une volonté de promotion de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) sur le continent africain. (Plus d’info sur le MAIN consulter www.mainnetwork.org )

Le modèle économique du MAIN reste à questionner tout en n’étant pas aussi fragile que par le passé. Le MAIN se consolide d’une année à une autre par le renforcement de ses fonds propres. De façon générale, comme tout réseau inter-associatif, le réseau MAIN est dépendant de subventions extérieures qu’elles soient privées ou publiques. Les financeurs privés ou publics en capacité ou ayant la volonté de soutenir des réseaux comme le MAIN sont peu nombreux. Il est important de rappeler qu’au cours des 20 dernières années, les principaux réseaux africains de microfinance qui revendiquaient des agendas de formation et de renforcement des capacités de ses membres ont tous disparus suite à l’arrêt du financement de leur partenaire financier historique (on peut citer par exemple AFMIN, AMAF, INAFI, CAPAF, etc.). Le MAIN ayant « absorbé » en 2017 le dernier réseau africain encore en activité, AMT, et soutenu jusqu’à cette date par ADA et le MAEE du Luxembourg. Le MAIN a fait preuve de résilience au cours des dernières années malgré les différentes crises. Ce qui justifie encore son existence jusqu’à ce jour. 

La dépendance aux subventions extérieures sert à développer des services de formations sponsorisés aux membres qui n’ont pas la capacité de financer toutes leurs formations sur leurs moyens propres, ce qui est le cas de nombreux membres du MAIN de taille petite ou moyenne. Le MAIN a pris conscience de cette dépendance et des actions sont menées pour réduire d’une année à une autre cette dépendance. Mais les différentes actions n’amèneraient pas le MAIN à une autonomie totale. L’autonomie entière du réseau induirait soit le changement de statut et de forme juridique soit la création d’une entité complémentaire à vocation plus économique. 

 

Le MAIN a promu jusqu’à présent un fonctionnement relativement « horizontal » où chaque membre a pu trouver sa place, proposer ses idées, agir concrètement, dans un cadre collectif et bienveillant. Depuis plus de 3 ans le MAIN a réaffirmé également son objectif de promouvoir les transitions et les ruptures nécessaires pour un monde plus juste socialement en améliorant les outils d’inclusion financière et plus soutenable écologiquement en proposant une réflexion/action pour une transition écologique et sociale.

Une première action que cette étude va pouvoir permettre de mettre en œuvre consistera à identifier et mieux préciser les services du « package de base » accessibles aux membres grâce à leur cotisation annuelle, les services supplémentaires qui nécessiteront une contribution complémentaire à l’adhésion annuelle pour en bénéficier, et les services payants pour les non membres. 

Il faudra que la création d’un nouvel outil au service des membres s’inscrive pleinement dans le cadre du projet initialement porté par l’association. Ce nouvel outil doit venir également répondre à des défis identifiés progressivement sur la pérennité et la solidité du modèle économique. L’enjeu est donc alors principalement de garantir statutairement : une gouvernance démocratique au service de ses membres et une gestion partagée des moyens financiers et humains de cette nouvelle entité dans une visée commune sur le long terme.

Dès lors, il est nécessaire, pour le Réseau MAIN, de se diversifier et de voir au-delà des leviers de financement traditionnels que sont les cotisations, les dons ou les événements.

Il est donc nécessaire pour le MAIN de trouver les sources et tous les leviers de financement qu’une association peut activer afin de récolter plus de moyens financiers  et ainsi garantir sa stabilité financière, dans un  contexte de rareté des ressources.

 

C’est dans cette optique qu’il se propose de lancer cette étude de faisabilité pour la mise en place d’une entité de prestation de services en son sein.

 

I. Objectifs de la mission

Cette mission vise à faire une étude de marché sur les besoins potentiels et l’offre à valeur ajoutée du MAIN aux acteurs de la finance inclusive et d’évaluer l’opportunité et la faisabilité de la mise en place d’une entité de prestation de services au sein du MAIN.

 

Visant une cible spécifique (membres et non membres du MAIN), et lancée dans un contexte particulier de recherche d’autonomisation financière du Réseau MAIN, l’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité technique, fonctionnelle, opérationnelle et financière de ce projet en tenant compte des différentes contraintes et risques du marché.

 

Résultats attendus 

Spécifiquement, il s’agit de :

  • Faire un état des lieux des services actuels du réseau MAIN à ses membres et non membres ;
  • Interviewer quelques membres du MAIN
  • Analyser les contraintes au développement de services payants à destination des institutions membres du réseau ;
  • Etudier et évaluer l’opportunité de prestations de services spécifiques et payants ;
  • Faire une cartographie de potentiels services payants à forte valeur ajoutée que le MAIN peut proposer plus globalement aux acteurs de l’inclusion financière du continent africain ;
  • Réaliser une étude de marché sur les besoins potentiels et l’offre à valeur ajoutée du MAIN aux acteurs de la finance inclusive ;
  • Analyser les lois et règlements en vigueur par rapport à l’opérationnalisation de la mise en place d’une entité de prestation de services au sein d’une institution régie par la Loi associative de la République Togolaise (emprunté à la loi française du 1er Juillet 1901).
  • Proposer un statut juridique pour la nouvelle entité à créer ;
  • Elaborer un plan d’affaires pour la nouvelle structure ;

II- Méthodologie de la mission

La mission s’effectuera sous la supervision de la Direction Exécutive du MAIN à toutes les étapes du processus. 

L’offre technique à soumettre dans le cadre de cette mission doit présenter une démarche méthodologique claire retenue par les Consultants. 

Une étude de faisabilité fondée sur une approche complète et bien structurée doit couvrir tous les aspects d’ordre organisationnel, de gouvernances, financières et environnementales pour éviter d’éventuelles erreurs et risques.

Les consultants procèderont d’abord à une étude des besoins spécifiques couverts ou non couverts des acteurs de l’inclusion financière par l’offre existante. Pour cela, ils se fonderont prioritairement sur des documents existants et des entretiens avec des acteurs institutionnels ou opérationnels. 

Les Consultants étudieront également les aspects suivants, dans la perspective d’un projet de développement de services financiers et non financiers payants :

  • Limites/contraintes et opportunités qu’offre la réglementation tant du secteur associatif que commercial, coopératif que financier. Les consultants devront mettre l’accent sur tout aspect pouvant influencer l’utilisation par les membres du réseau et non membres des services spécifiques et payants du MAIN ;
  • Les besoins des institutions membres et non membres du réseau MAIN en matière d’Assistances Techniques ;
  • L’analyse d’expériences similaires dans le secteur de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) en zone UEMOA ou à l’international ;
  • Les opportunités et contraintes dans la digitalisation des institutions de microfinance en Afrique ; 
  • Les différentes opportunités qu’offre le secteur de la finance inclusive et défis liés à la Transition Ecologique et Sociale dans les institutions de microfinance ;
  • Aperçu des organisations internationales présentes dans les pays et leur implication dans le développement du secteur de la finance inclusive.

 

Les consultants donneront un aperçu des principales opportunités et défis pour le développement de services payants pour les membres, de même qu’une liste de recommandations d’actions à mener par le MAIN à différents niveaux (règlementaire, étude de marché, support aux acteurs, éducation financière, assistance technique, subvention, etc.).

Livrables attendus

  • Un document sur l’étude de marché
  • Un document complet sur l’étude de faisabilité d’une entité de prestation de services avec proposition de statut juridique
  • Un plan d’affaires de cette nouvelle entité 

NB: La validation de chaque activité se fera par étape. 

 

III. Organisation et calendrier

 

Qualités requises

Le mandat sera confié à un Bureau de Consultants (les consortiums sont possibles) constitué d’une équipe pluridisciplinaire.  

Il doit aligner une équipe de spécialistes, de niveau Bac+5 (minimum), disposant de bonnes expériences et connaissances en matière de :

  • Systèmes et réseaux de formation professionnelle actifs en Afrique et à l’international
  •  systèmes financiers, d’accessibilité financière et de microfinance dans les économies en développement, notamment en Afrique, d’une solide connaissance dans le fonctionnement des réseaux d’institutions de microfinance comprenant :

Un Chef de Mission qui doit avoir :

  • Une expérience professionnelle de plus de 10 ans dont au-moins 5 ans dans le développement et dans l’accompagnement des ONG ;
  • Une connaissance panafricaine du secteur de la microfinance en Afrique
  • Une bonne connaissance des problématiques des réseaux 
  • Disposant de solides connaissances et expériences dans le domaine de la réglementation des SFD, dans l’évaluation ainsi que de la planification des projets de développement ;
  • Disposant de solides connaissances et expériences dans la mise en place de services payants (formation, assistance technique, etc…) aux profits des membres d’une Association ;
  • Bonne connaissance de la modélisation financière ;
  • Bonne capacité d’analyse ;
  • Bonne aptitude rédactionnelle ;
  • Maîtrise de la langue française, la connaissance de l’anglais serait un atout 
  • Conduite de missions similaires. 

Il assure la qualité des produits livrables et est responsable vis-à-vis du Réseau MAIN.

Un spécialiste en finance inclusive qui doit avoir :

  • Une expérience professionnelle de 10 ans minimum dont au-moins 7 ans dans le secteur de la microfinance ;
  • Un minimum de cinq années d’expérience dans la consultation et dans les assistances techniques ;
  • Solides expériences dans le diagnostic sectoriel ;
  • Une expérience d’au-moins trois ans en évaluation des projets et programmes de développement, et structures privées ;
  • Une bonne capacité d’analyse et de travail en équipe ;
  • Une bonne maîtrise de la langue française orale et écrite.   

Déroulement de la mission

L’équipe mise en place par le Bureau de Consultants effectuera l’ensemble des travaux au Togo.

Calendrier

Le Bureau de consultants inclura dans son offre un planning des activités et des livrables. Les propositions doivent être soumises au plus tard à l’adresse, la date et à l’heure suivantes :

au plus tard le 22 Août  2024 à 17h (heure locale de Togo)

Le démarrage des prestations est prévu pour le mois de septembre 2024  avec une première restitution en Novembre. 

Forme des propositions attendues et évaluation des offres

La proposition attendue comprend les parties suivantes :

  • Compréhension et analyse critique des termes de référence ;
  • Méthodologie proposée ;
  • Activités et calendrier d’intervention ;
  • Equipe proposée pour réaliser la prestation ;
  • Budget détaillé de la prestation ;
  • Présentation du bureau d’études  de ses capacités et son expérience pour réaliser la prestation ;
  • Annexe avec les CV du personnel proposé ;
  • Copie des différentes attestations de services.

La proposition, sans les annexes, ne devra pas dépasser 15 pages.

Les propositions feront l’objet d’une évaluation selon les critères suivants : 

CRITERES

NOTATION MAXIMALE

  1. Compréhension et analyse critique des termes de référence

10

  1. Qualité de la proposition technique et méthodologie proposée

30

  1. Références du Cabinet de consultants soumissionnaire et qualification du personnel clef sur la base des CV

50

  1. Activités et calendrier d’intervention

10

 

Formation sur : « La digitalisation des chaînes de valeur agricoles »

Télécharger ici la fiche d’inscription

Comment inscrire un participant ?

Seules les inscriptions en ligne sur la plateforme avant le 16 Août 2024 seront acceptées.

  1. Télécharger la fiche d’inscription à remplir .
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp  https://webapp.mainnetwork.org/  
  3. Dans le menu Profil, identifier la formation «  Digitalisation Des Chaînes De Valeur Agricoles » dans la liste des Evènements à venir et cliquez sur s’inscrire
  4. Remplir le formulaire et valider l’inscription. 
  5. Dans le menu Formation l’onglet Digitalisation Des Chaînes De Valeur Agricolesvous pouvez faire le suivi de votre participation (gestion de plan de vol, demande de remboursement…)

Besoin d’information ou d’assistance pour l’inscription ? :

+228 91 09 01 96 (WhatsApp uniquement) / main@mainnetwork.org 


ANNONCE DE LA FORMATION

Dans le cadre de son programme de renforcement des capacités,  le réseau MAIN organise en collaboration avec l’APSFD du Togo une formation sur « la digitalisation des chaînes de valeur agricoles ».

L’agriculture évolue vers un système moderne et très compétitif qui conditionne les exigences des consommateurs concernant une valeur ajoutée toujours plus importante, une demande croissante pour les produits transformés et des normes uniformes de sécurité et de qualité.  

En Afrique, où 80 % de la nourriture est produite par de petits producteurs, les technologies digitales pourraient provoquer une nouvelle révolution. 

Malgré de considérables résultats dans la transformation digitale, les femmes ne comptent que pour un quart des inscrits aux solutions digitales, bien qu’elles représentent près de la moitié de la main-d’œuvre agricole en Afrique subsaharienne. La digitalisation change la donne dans la transformation de la petite agriculture, mais, il faut lui accorder l’importance qu’elle mérite dans les politiques et les investissements. Les gouvernements devraient considérer la digitalisation comme un domaine primordial qui pourra avoir une forte incidence sur la transformation de l’agriculture, l’amélioration de la productivité, le renforcement de la résilience face aux changements climatiques et la création d’opportunités pour les jeunes et les femmes. Les gouvernements devraient sérieusement s’intéresser aux bénéfices qu’ils pourraient tirer de la digitalisation dans le cadre de leurs stratégies de transformation de l’agriculture. Le développement de solutions digitales en agriculture ouvre de réelles opportunités pour que le numérique soit plus largement utilisé, qu’il profite à tous et qu’il soit utile. 

La digitalisation des chaines de valeur agricoles offre une possibilité de pouvoir réduire les coûts et les risques et d’atteindre les petits agriculteurs.

Les opportunités offertes par la digitalisation des chaines de valeur agricoles sont influencées par le contexte et le modèle économique ainsi que par les rôles respectifs joués par tous les participants au sein de la chaine. Conscient de cette valeur ajoutée de la digitalisation, le MAIN organise en collaboration avec l’APSFD du Togo cette formation pour renforcer les acteurs de l’inclusion financière à mieux répondre à ce besoin de leur membre.

Objectifs de la formation :

L’objectif général de la formation est de créer des liens entre tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole et d’utiliser la technologie pour rendre les échanges plus intenses et efficaces.

Résultats attendus :

A l’issue de la formation, les participants peuvent:

  • Comprendre c’est quoi la transformation digitale et ses composantes
  • Connaitre les défis et les opportunités de la digitalisation
  • Comprendre la notion des chaînes de valeur agricoles 
  • Digitaliser les chaînes de valeur agricoles
  • S’approprier les dynamiques structurantes des chaînes de valeur
  • Identifier les besoins et attentes des acteurs des chaînes de valeur en matière de digitalisation mais aussi en terme de financement de leur besoin. 
  • Partager des expériences concrètes en matière de digitalisation des chaînes de valeur agricoles

 

Cible de la formation :

Le public cible attendu à cette formation est constitué des personnes suivantes : Directeurs généraux, Directeurs centraux, Responsable des opérations, Gestionnaires de portefeuille, etc.

Durée et lieu de formation

La formation se déroulera du 02- 04 septembre 2024 à Lomé au Togo.

Contenu de la Formation :

Les thèmes suivants seront abordés au cours de la formation:

  • Transformation digitale dans le secteur de la microfinance : état des lieux ;
  •  Transformation digitale et diagnostique de maturité ;
  • Objectifs de la digitalisation des opérations financières des IMF ;
  • Opportunités et défis de la digitalisation
  • Digitalisation des opérations financières des IMF ;
  • Modèle de transformation digitale des IMF
  • Notion de chaînes de valeur agricoles
  • Digitalisation des chaînes de valeur agricoles
  • De la chaîne aux clusters ; 
  • Expériences pratiques de la digitalisation des chaînes de valeur agricoles 

Dispositions pratiques pour les membres de MAIN :

  1. Nous vous prions d’organiser vous-même votre déplacement sur Lomé. Les frais relatifs à vos billets d’avion vous seront remboursés par le MAIN par virement bancaire sur présentation de justificatifs (souche de billet, facture du billet, carte d’embarquement, coordonnées bancaires de l’institution).
  2. Le MAIN remboursera le billet d’avion pour un montant maximum de 500 USD. Au-delà de ce montant l’institution supporte (paye) la différence.
  3. Le remboursement des frais relatifs au billet d’avion pour les internationaux est soumis à la présentation obligatoire de toutes les pièces justificatives (souche du billet d’avion, facture originale si le MAIN doit rembourser le montant total, photocopie de la facture si remboursement partiel, cartes d’embarquement).
  4. Le MAIN couvrira entièrement vos frais d’hébergement et de Restauration.
  5. Les frais d’inscription à votre charge sont de 200 000 FCFA à payer à l’inscription au MAIN pour les nationaux membres du MAIN, 250 000 FCFA pour les nationaux non membre de MAIN et 450 000 FCFA pour les internationaux membres de MAIN.
  6. Date limite des inscriptions : 16 Août 2024

Le nombre de places étant limité, ce qui signifie que seuls seront retenus les candidats qui s’inscriront avant la date limite.

NB :

  • Vous serez pris en charge par le MAIN (pour les internationaux membres de MAIN) à partir du 01 – 05 Septembre 2024 exclu (check-out time de l’hôtel 11h). Tous ceux qui arriveront avant ou partiront après se prendront eux-mêmes en charge pour les jours supplémentaires.
  • Seules les candidatures des membres en règle par rapport aux cotisations annuelles seront retenues.

Formation sur : « l’intelligence émotionnelle : facteur de développement des IMF ».

Télécharger ici la fiche d’inscription

Comment inscrire un participant ?

Seules les inscriptions en ligne sur la plateforme avant le 20 Juin 2024 seront acceptées.

  1. Télécharger la fiche d’inscription à remplir .
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp  https://webapp.mainnetwork.org/  
  3. Dans le menu Profil, identifier la formation «  INTELLIGENCE EMOTIONNELLE » dans la liste des Evènements à venir et cliquez sur s’inscrire
  4. Remplir le formulaire et valider l’inscription. 
  5. Dans le menu Formation l’onglet INTELLIGENCE EMOTIONNELLEvous pouvez faire le suivi de votre participation (gestion de plan de vol, demande de remboursement…)

Besoin d’information ou d’assistance pour l’inscription ? :

+228 91 09 01 96 (WhatsApp uniquement) / main@mainnetwork.org 


ANNONCE DE LA FORMATION :

Dans le cadre de son programme de renforcement des capacités,  le réseau MAIN organise en collaboration avec le Consortium Alafia du Bénin une formation sur « l’intelligence émotionnelle : facteur de développement des IMF ».

Les sessions de formation pour les dirigeants des Institutions de MicroFinance (IMF) ont souvent porté sur les thématiques classiques inhérentes aux fonctions techniques exercées dans les structures : gouvernance, gestion financière, gestion du crédit, planification etc. La maîtrise de ces thématiques est de toute évidence nécessaire pour la conduite professionnelle des institutions et la maitrise de la trajectoire des résultats escomptés. Nécessaire ? A coup sûr oui ; Suffisante ? On devrait s’interroger.

Ces dernières années, la réflexion intellectuelle et expérientielle sur cet épineux sujet a conduit bon nombre à introduire de nouveaux paradigmes dans l’approche du développement des IMF. On s’interroge sur le fait qu’aux côtés de l’intelligence cognitive, une considération de l’intelligence émotionnelle ouvrirait la voie à une meilleure alchimie psychotechnique dans l’IMF et conduirait à un « vivre ensemble » plus harmonieux, source de développement personnel certifié et donc de développement accru de l’IMF. Cette hypothèse novatrice et d’une certaine manière « révolutionnaire » a été expérimentée avec succès dans un certain nombre d’entreprises et institutions.

Ce séminaire sur « l’Intelligence Emotionnelle : facteur de développement des IMF » permettra aux participants d’approfondir la réflexion à propos de trois types de questionnement :

  1. Qu’est-ce que l’Intelligence Emotionnelle ?
  2. L’évaluation de l’intelligence émotionnelle et les avantages pour l’institution de microfinance 
  3. La mise en pratique de l’intelligence émotionnelle au service du développement de l’institution de microfinance

Objectifs de la formation :

L’objectif général de la formation est de permettre aux participants, dirigeants des IMF de se familiariser sur les nouveaux paradigmes en croissance et développement des IMF et de mieux appréhender l’utilisation de l’intelligence émotionnelle au service de la performance globale des institutions.

Résultats attendus :

A l’issue de la formation, les participants peuvent:

  • Définir l’intelligence émotionnelle 
  • Evaluer l’intelligence émotionnelle et les avantages pour l’institution de microfinance
  • Mettre en  pratique l’intelligence émotionnelle au service du développement de l’institution de microfinance

 

Cible de la formation :

La formation cible les personnes responsables des IMF comme : Membres du Conseil d’Administration maitrisant le métier de la microfinance, Directeurs généraux, Directeurs centraux, Responsables opérationnels, Gestionnaires de portefeuille, Contrôleurs internes, auditeurs ou Inspecteurs.

Durée et lieu de formation

La formation se déroulera du 29- 31 Juillet 2024 à Cotonou au Bénin.

Contenu de la Formation :

Les thèmes suivants seront abordés au cours de la formation:

  • définition de l’intelligence émotionnelle et ses modèles par rapport aux concepts ressemblants ;
  • domaines et compétences de l’intelligence émotionnelle ; 
  • pistes pour développer l’intelligence émotionnelle ;
  • le test de personnalité et la mesure du Quotient Emotionnel (QE) ; 
  • l’utilisation du test du QE dans le recrutement initial ou l’évaluation des performances à travers la personnalité ;
  • l’utilité de l’intelligence émotionnelle dans les entreprises.
  • l’utilisation de l’intelligence émotionnelle dans le leadership et la gestion des équipes performantes dans l’IMF;
  • l’utilisation de l’intelligence émotionnelle dans l’efficacité individuelle et les relations interpersonnelles et dans l’efficacité institutionnelle au sein de l’IMF ;
  • l’utilisation de l’intelligence émotionnelle dans le développement et le maintien d’un climat de travail harmonieux source d’efficience, dans la prévention et la gestion des stress et conflits dans l’IMF ;
  • l’intelligence émotionnelle comme facteur de croissance et de développement des IMF présentes à la session.

 

Dispositions pratiques pour les membres de MAIN :

  1. Nous vous prions d’organiser vous-même votre déplacement sur Cotonou. Les frais relatifs à vos billets d’avion vous seront remboursés par le MAIN par virement bancaire sur présentation de justificatifs (souche de billet, facture du billet, carte d’embarquement, coordonnées bancaires de l’institution).
  2. Le MAIN remboursera le billet d’avion pour un montant maximum de 500 USD. Au-delà de ce montant l’institution supporte (paye) la différence.
  3. Le remboursement des frais relatifs au billet d’avion pour les internationaux est soumis à la présentation obligatoire de toutes les pièces justificatives (souche du billet d’avion, facture originale si le MAIN doit rembourser le montant total, photocopie de la facture si remboursement partiel, cartes d’embarquement).
  4. Le MAIN couvrira entièrement vos frais d’hébergement et de Restauration.
  5. Les frais d’inscription à votre charge sont de 200 000 FCFA à payer à l’inscription au MAIN pour les nationaux membres du MAIN, 250 000 FCFA pour les nationaux non membre de MAIN et 450 000 FCFA pour les internationaux membres de MAIN.
  6. Date limite des inscriptions : 20 Juin 2024

 

Le nombre de places étant limité, ce qui signifie que seuls seront retenus les candidats qui s’inscriront avant la date limite.

NB :

  • Vous serez pris en charge par le MAIN (pour les internationaux membres de MAIN) à partir du 28 Juillet au 01 Août 2024 exclu (check-out time de l’hôtel 11h). Tous ceux qui arriveront avant ou partiront après se prendront eux-mêmes en charge pour les jours supplémentaires.
  • Seules les candidatures des membres en règle par rapport aux cotisations annuelles seront retenues.

Formation UCAC 2024

Le MAIN organise du 05 au 24 Août 2024 la session de Master en Microfinance en partenariat avec l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC) de Yaoundé.

Seules les inscriptions en ligne sur la plateforme dans le délai seront acceptées.

Fiche d’inscription Atelier 1

Fiche d’inscription Atelier 2

Fiche d’engagement pour atelier 1

Voici quelques dispositions pratiques :

  1. Les frais d’inscription à votre charge sont de 900 Euros à payer par virement bancaire avant la session.
  2. Nous vous prions d’organiser vous-même votre déplacement sur Yaoundé. Les frais relatifs à votre billet d’avion vous seront remboursés par le MAIN par virement bancaire sur présentation de justificatifs (souche de billet, facture du billet, cartes d’embarquement).
  3. Le MAIN remboursera le billet d’avion pour un montant maximum de 650 Euros. Au-delà de ce montant l’institution supporte (paye) la différence.
  4. Le remboursement des frais relatifs au billet d’avion est soumis à la présentation obligatoire de toutes les pièces justificatives (souche du billet d’avion, facture originale si le MAIN doit rembourser le montant total, photocopie de la facture si c’est un remboursement partiel, cartes d’embarquement).
  5. Le MAIN couvrira entièrement vos frais d’hébergement, de formation et de restauration.
  6. Veuillez noter que les frais de visas d’entrée, transport local dans vos pays respectifs et le transport de l’aéroport d’arrivée jusqu’au lieu de formation ainsi que les frais de transit sont entièrement à vos charges.
  7. Les participants de l’atelier II sont aussi priés de confirmer leur participation par la transmission de la fiche d’inscription (atelier 2) et sont soumis aux mêmes conditions de participation (billet d’avion et frais de participation) que ceux de l’atelier 1.
  8. Les participants de l’atelier 1 sont priés de renseigner et d’envoyer au MAIN la fiche d’engagement avant la session 

 

Date limite des inscriptions : 24 Mai 2024 à 17H00 GMT

NB :

  1. Une fiche d’inscription sans la copie du passeport valide du participant à la dernière page sera rejetée;
  2. Vous serez pris en compte par le MAIN du 04 au 24 Août 2024 inclus (21 jours) Tous ceux qui arriveront avant ou partiront après se prendront eux-mêmes en charge pour les jours supplémentaires.
  3. Seules les candidatures des membres en règle vis à vis du MAIN seront retenues.
  4. La formation se déroule en Français.
  5. Pour l’atelier II, seuls les candidats ayant transmis au moins les 2/3 de leurs devoirs de la première année seront autorisés à y prendre part.

 

Comment inscrire un participant ?

  1. Télécharger la fiche d’inscription à remplir (Joindre la copie de son passeport en cours de validité à la dernière page de la fiche d’inscription dûment remplie et signée par le responsable de votre institution).
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp https://webapp.mainnetwork.org/
  3. Dans le menu Profil, identifier la formation UCAC 2024 dans la liste des évènements à venir et cliquez sur s’inscrire. 
  4. Remplir le formulaire et valider l’inscription. 
  5. Dans le menu Formation l’onglet UCAC 2024 vous pouvez faire le suivi de votre participation (gestion de plan de vol, demande de remboursement…)

 

Besoin d’assistance pour l’inscription ? :

+228 91 09 01 96 (message WhatsApp et uniquement dans le cadre de UCAC 2024) main@mainnetwork.org

Dans l’attente de vous rencontrer à Yaoundé, nous vous prions de recevoir, Mesdames et Messieurs, nos cordiales salutations.

La direction Exécutive

 

Communiqué de Presse

Assemblées Générales des Membres du MAIN

Lomé Hôtel 2 Février, Salle Evala, le 20 Octobre 2023

Communiqué de Presse

Du 16 au 20 octobre 2023, s’est tenue à Lomé, la sixième édition de la Semaine Africaine de la Microfinance (SAM), sous le thème « Vers une finance inclusive et durable ».

Les secteurs financiers en Afrique sont fortement exposés ces dernières années aux risques liés au dérèglement climatique. Les secteurs financiers doivent jouer un rôle clé dans le financement de l’atténuation des changements climatiques et de l’adaptation à leurs effets. Les changements climatiques et la transition énergétique représentent des risques notables pour l’activité des banques africaines. D’autres institutions financières, notamment dans la microfinance, les capitaux privés et les assurances, comblent également des lacunes du marché dans le domaine de la finance verte, tandis que les décideurs soutiennent ces développements par des interventions réglementaires, un soutien technique et des financements, avec des initiatives aux niveaux national, régional et international. Toutefois, les secteurs de la finance verte de l’Afrique restent moins développés que ceux d’autres régions, et il est possible de faire davantage pour que les secteurs financiers du continent prennent en compte les risques climatiques et saisissent les possibilités offertes par le financement de l’action pour le climat. Ces efforts sont devenus particulièrement urgents dans le contexte de la reprise économique post-COVID-19. Les organisations internationales peuvent jouer un rôle important en travaillant avec les institutions financières pour financer la transition climatique et en aidant à combler le déficit de connaissances et de capacités afin que des produits financiers durables puissent être proposés.

Dans ce contexte de reprise post COVID 19 et des effets néfastes du changement climatique, la transformation numérique des secteurs financiers africains présente un énorme potentiel de stimulation du développement et de la croissance, même si les risques qui y sont associés doivent être gérés de manière appropriée. Pour que la transformation numérique apporte les avantages escomptés sur le plan de la croissance inclusive, des investissements importants seront nécessaires. Les solutions et les prestataires de services financiers numériques en Afrique suscitent déjà un vif intérêt de la part des investisseurs, mais le resserrement des conditions de financement dans le sillage de la pandémie de COVID-19 risque de ralentir leur développement. Les investissements dans les infrastructures numériques, l’assistance technique et les formations destinées aux institutions financières, aux régulateurs et aux utilisateurs de services financiers seront également nécessaires pour permettre à la transformation numérique des secteurs financiers de réaliser son plein potentiel de développement.

A cet effet, la SAM 2023 s’est avéré opportune, puisqu’elle a offert aux différents acteurs du secteur le cadre de concertation adapté pour évaluer, d’une part, la capacité de résilience des institutions actives dans la finance inclusive et, d’autre part, la contribution du secteur à la résilience des populations face aux chocs.

La SAM est une conférence internationale dédiée au développement de l’inclusion financière en Afrique. Elle est ouverte à tous les praticiens de la microfinance et est co-organisée par le Ministère de l’Inclusion Financière et chargé du Secteur Informel du Togo, le réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network), et ADA, une ONG Luxembourgeoise spécialisée en finance inclusive soutenue par la Direction de la Coopération au Développement et de l’Action Humanitaire du Grand-Duché de Luxembourg.
 
La conférence s’est déroulée au Centre International de Conférence (CIC) de Lomé et a réuni plus de 1 000 participants (dont 112 du MAIN) venus de 58 pays dont 40 africains. La Semaine africaine de la microfinance est un événement majeur dédié au développement de l’inclusion financière en Afrique qui a lieu tous les deux ans dans un pays africain. L’ambition principale de la SAM est d’offrir une plateforme africaine unifiée d’échanges sur les enjeux de la finance inclusive sur le continent africain en réunissant tous les professionnels du secteur : investisseurs, IMF, chercheurs, banques, réseaux, innovateurs et gouvernements, entre autres. Plusieurs évènements phares ont marqué cette 6ème édition de la SAM à savoir : le village des innovateurs, la foire aux investisseurs, les formations et ateliers, et l’assemblée générale mixte du MAIN.

Au cours de cette SAM et plus précisément le 20 Octobre 2023, le MAIN a tenu sa 11ème assemblée générale des membres qui s’est déroulée à l’Hôtel du 2 Février 2023, Salle Evala. L’Assemblée Générale a réuni 95 membres venus du Togo, du Burkina Faso, de l’Ethiopie, du Rwanda, de la Guinée, du Bénin, de l’Ouganda, du Burundi, du Maroc, du Mali, de la Mauritanie, du Soudan du Sud, de la France, du Cameroun, de la RDC, de l’Italie, du Kenya, du Sénégal, et du Congo Brazzaville.

L’AGO a permis également de renouveler les membres du conseil d’administration. Après les élections, le nouveau bureau se présente comme suit :

  1. ODANOU Yombo, Président (CECA, Togo)
  2. MUTUA Kimanthi, Vice-Président (K-Rep, Kenya)
  3. Mme ADOUKOUNOU V. Huguette, Trésorière (AFRICA Finances, Benin)
  4. PENCHE Joan, Trésorier adjoint (SIDI, France)
  5. Mme MUTABARUKA Nadine, membre (WISE, Burundi)
  6. Mme SAHIL Naima, membre (CMS, Maroc)
  7. Prof DDUMBA- SSENTAMU John, membre (CENTENARY, Ouganda)

L’AG du 20 octobre 2023 a été mixte. Au cours de cette AGO, tous les différents points à l’ordre du jour ont été examinés. Suite à la présentation des différents rapports présentés à l’AG, ils ont été approuvés et des résolutions ont été votées. Des recommandations ont été données à la direction exécutive pour la mise en applications des résolutions issues des travaux.

Après l’AGO, l’AGE a permis la modification des statuts et du règlement Intérieur du MAIN. Plusieurs articles ont été revus et d’autres rajoutés pour répondre au besoin actuel du réseau. Les membres ont été fortement mobilisés ; Ce qui explique le vrai succès des travaux de cette journée.

A propos de MAIN

Le réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network) est une Association internationale à but non lucratif (créée en 1995 à Abidjan) basée à Lomé (Togo). Au 30 Septembre 2023, le MAIN comptait 128 membres dans 25 pays d’Afrique et d’Europe.

Le MAIN regroupe en son sein des IMF, des réseaux nationaux, des ONG travaillant dans la microfinance, des coopératives, des   organisations   paysannes, des   banques, et   des   organismes « ressources » (universités, investisseurs sociaux…). Les institutions membres du MAIN touchent plus de 15,32 millions de bénéficiaires à travers leurs services financiers et non financiers.

Pour plus d’informations, veuillez contacter la Direction Exécutive à l’adresse suivante :

BP 1646 Lomé, Togo
Tel: +228 22 21 47 57 / 99 35 50 60
Email: main@mainnetwork.org

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le Communiqué de Presse

Newsletter – Août 2023

L’AFRIQUE CELEBRE LA MICROFINANCE AU TOGO

La SAM (Semaine Africaine de la Microfinance) est un évènement majeur dédié au développement de l’inclusion financière en Afrique et qui a lieu tous les deux ans dans un pays africain. Elle est organisée par ADA (Appui au Développement Autonome), le MAIN et le pays d’accueil de l’évènement avec l’appui du gouvernement Luxembourgeois. Après la première édition à Arusha en 2013, la deuxième édition en 2015 à Dakar, la troisième édition en 2017 en Addis Abeba, la quatrième édition en 2019 à Ouagadougou et la cinquième édition en 2021 à Kigali, la sixième édition aura lieu du 16 au 20 Octobre 2023 à Lomé au Togo. Le thème de cette année est « vers une finance inclusive durable ». 

La conférence de cette année vise à fournir une plate-forme de partage de connaissances et d’idées sur la manière dont les Prestataires de Services Financiers (PSF) peuvent contribuer à lutter contre le changement climatique et à promouvoir le développement durable grâce à leurs produits et services. En outre, la conférence doit également encourager les institutions de microfinance (IMF) et autres PSF à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement. La conférence s’articule autour des sessions plénières, des sessions parallèles, une foire aux investisseurs, un village des innovateurs, des formations et des ateliers, l’organisation des assemblées générales, etc. 

Les participants à la conférence peuvent s’attendre à avoir un aperçu des dernières tendances et innovations en matière d’inclusion financière verte, ainsi que du rôle de la technologie dans sa promotion. La conférence devrait être interactive, permettant aux participants de partager leurs expériences et leurs idées sur la manière de promouvoir la finance verte et inclusive.

Nous vous attendons massivement à ce grand rendez-vous des acteurs de l’inclusion financière. Vous pouvez vous inscrire à partir des codes de réduction que vous pouvez obtenir au secrétariat du MAIN.

GUIDE FINDEV : LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR A L’ERE DIGITALE

Les services financiers évoluent rapidement, avec une gamme croissante de nouvelles technologies, des prestataires non conventionnels et des combinaisons innovantes de services financiers et non financiers. Bien que cette évolution contribue à améliorer l’inclusion financière des femmes, des consommateurs à faible revenu et vulnérables, elle comporte également des risques croissants.

Il est démontré que les risques pour les consommateurs de produits financiers numériques, tels que l’utilisation abusive des données et les risques de fraude, ont augmenté sur plusieurs marchés au cours des dernières années. Des crises telles que la pandémie de COVID-19 exacerbent ces risques, car les groupes vulnérables sont plus fragiles en raison des difficultés économiques.

La protection du consommateur est considérée comme un catalyseur réglementaire de base pour l’inclusion financière numérique. En protégeant les consommateurs, cela peut également renforcer leur confiance et augmenter leur utilisation des services financiers formels. Plusieurs marchés émergents ont pris des mesures importantes en matière de protection du consommateur, notamment en ce qui concerne les services financiers numériques. Les autorités de réglementation et de surveillance financières ont adopté des mesures de réglementation et de surveillance de la protection du consommateur, et certaines associations sectorielles mondiales et nationales ont élaboré des codes de conduite.

Mais la nature croissante et évolutive des risques pour les consommateurs dans la finance numérique exige des actions de protection du consommateur efficaces et globales. Plusieurs acteurs du secteur ont déjà commencé à développer diverses solutions qui peuvent aider à faire face à ces risques, le CGAP ouvrant la voie à une approche responsable de l’écosystème de la finance numérique. Cela nécessite que tous les acteurs de l’écosystème jouent un rôle clé dans la sécurisation d’un système financier responsable en plaçant le client au centre et en collaborant de manière à protéger et à garantir des résultats positifs pour les utilisateurs de la finance numérique.

Retrouvez dans ce guide FinDev des ressources sur les bonnes pratiques, les solutions et les outils que les régulateurs, les superviseurs et les fournisseurs de services financiers peuvent adopter pour garantir que les consommateurs obtiennent des résultats positifs dans leur parcours financier.

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MAINTENIR LA DYNAMIQUE DE L’INCLUSION FINANCIERE PAR L’ADOPTION DU NUMERIQUE DANS L’UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST-AFRICAINE (UEMOA)

Les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont connu une augmentation de la détention de comptes financiers depuis 2014, les comptes d’argent mobile étant le moteur de l’adoption et de l’utilisation.

En moyenne, 41% des adultes vivant dans les pays de l’UEMOA ont un compte auprès d’une banque ou d’une institution similaire ou auprès d’un service d’argent mobile. Le Sénégal a le taux de possession de compte le plus élevé (56 %), mais il reste inférieur de 15 % à la moyenne des économies en développement. Cependant, l’inclusion financière peut encore progresser, et les données du Global Findex suggèrent des possibilités d’accélérer la détention et l’utilisation de comptes grâce à l’accès aux services financiers numériques.

Près de 75 % des titulaires de comptes au sein de l’UEMOA disposent d’un compte d’argent mobile.

En 2014, les pays de l’UEMOA avaient de faibles taux de détention de comptes, à l’exception de la Côte d’Ivoire. Les banques et institutions assimilées détenaient la plupart de ces comptes. Cependant, entre 2014 et 2021, les comptes d’argent mobile ont fait progresser les taux de bancarisation dans la plupart des pays.

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